Dragon Ball Super

Critique Dragon Ball Super : Broly

Dragon Ball Super: Broly est le premier film de la série Dragon Ball Super puisque Battle of Gods et la résurrection de F sont sortis au cinéma avant DBS. Comme le titre l’indique clairement, Broly est la tête d’affiche de ce vingtième film qui introduit le personnage de manière officielle dans la trame de l’histoire. Les précédents films sur ce personnage n’étaient pas considérés comme “canons”. Étonnant de voir encore Broly à l’affiche après trois films qui lui sont dédiés et qui vont du meilleur au pire.  Dragon Ball Super : Broly est une sorte de “reboot” puisqu’une partie de l’histoire originale introduite dans Dragon Ball se retrouve modifiée.

Un excellent film

N'ayons pas peur des mots, Dragon Ball Super : Broly est un bon film. C’est même peut-être certainement le meilleur film DB de ces dernières années et l’un des meilleurs de la saga. Pourtant dès les premières bandes-annonces on avait le droit de se montrer sceptique. Un nouveau Broly, la réécriture de l’origine de Goku et de la destruction de la planète Vegeta sont des choix surprenants de la part de la production et un pari risqué.

L’histoire commence donc sur la planète Vegeta, Broly et Goku n’ont plus le même âge et ils ne se sont jamais croisés. Broly a été envoyé enfant sur une planète inhospitalière par le roi Vegeta dans le but qu’il y périsse. Le roi craignait son pouvoir qui était potentiellement plus important que son propre fils ayant le même age. Il s’y retrouve bloqué avec son père, seuls, et y vivent pendant des dizaines d’années à l’écart de toute civilisation. Goku a été envoyé plus tard sur la Terre par son père en prévision d’une tragédie qu’il sentait venir. Bref, de nombreuses modifications par rapport à ce qui a été raconté dans le manga ou dans le film sur Bardock. Au final, cela n’a pas tant d’importance puisque l’histoire tient très bien la route et est plaisante à suivre. Le film est d’ailleurs coupé en deux. La première moitié du film dans laquelle le scénario est développé et la seconde partie composée entièrement de combats.

Bardock et GineBardock et Gine, les parents de Goku

Finis les débats interminables pour savoir si Broly est plus fort qu’un SSJ2 ou 3. Dans ce film, ce Broly est incommensurablement plus puissant que le Broly qu’on connaissait auparavant. Goku en SSB ne rivalise pas avec Broly non transformé. Il faut au minimum une fusion entre Goku et Vegeta en Gogeta SSB pour pouvoir tenir tête à Broly. Celui-ci est donc toujours une brute du fait cette fois-ci d’un vie primitive et difficile sur sa planète coupée de toute civilisation. Au final, le personnage n’a pas mauvais fond. C’est plus une succession d'événements malheureux et l’influence négative de son père qui agissent sur sa personnalité. Étonnamment, Broly n’a pas l’air d’aimer se battre à l’image de Gohan, qui est d’ailleurs totalement absent du film. Son potentiel est toujours immense et semble inépuisable. Sa montée en puissance et son sens du combat vont crescendo en fonction de ses affrontements.

L’une des forces du film est la qualité de ces combats. On avait l’habitude avec Dragon Ball Super de voir des batailles manquant cruellement d’intensité. C’est d’ailleurs le principal point faible faible de la série qui est franchement très moyenne. Dans le film, c’est tout l’inverse. L’animation est globalement superbe et est différente par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir dans DB. Certaines séquences sont originales avec par exemple des passages à la première personne. La puissance et la portée des coups sont extrêmement bien retranscrites à l’écran, à l’image de la première partie du combat qui est la plus réussie. Montagnes brisées, vitesse d’exécution, cratères énormes : le spectacle est là, accompagné d’un graphisme au meilleur de sa forme. Tout y est dans cette scène. On voit Broly qui monte progressivement en puissance face à Vegeta qui répond crescendo d’abord sous sa forme normale, puis en SSJ et en SSG. Bluffant, on frôle clairement la perfection. De plus, les fans de Vegeta seront aux anges, car il est bien mis en valeur lors de ce passage. Malheureusement, le reste du combat est légèrement en dessous à cause de quelques défauts.

Vegeta et BrolyLe combat Vegeta contre Broly est splendide

Pas un instant pour respirer

Un des principaux reproches est que tout va un peu trop vite, que ce soit en matière d’animation ou du déroulement des différentes scènes. Il manque quelques moments de pause pour temporiser et laisser le temps au spectateur de reprendre son souffle. Par exemple, la transformation de Broly en saiyen légendaire est trop vite expédiée. La mort de Paragus qui provoque cette transformation n’est pas vraiment dramatique, alors que pourtant il devrait s’agir d’un élément fort. Dans DBZ, il y avait de nombreuses séquences où les adversaires se regardaient, accompagnées d’une musique permettant de faire monter la tension. Parfois c’était peut-être un peu trop fréquent ou long, mais entre les deux extrêmes il y a certainement un juste milieu. Bref, à partir du moment où Broly combat, il n’y a pas un seul dialogue entre lui et ses adversaires et c’est bien dommage.

L’autre personnage qui était également attendu dans ce film est le retour de Gogeta, qui est lui aussi officiellement introduit dans l’univers de Dragon Ball. Malheureusement, sa présence n’est pas aussi forte que dans le film Fusions, dans lequel il était la “classe” incarnée. Son combat face à Broly, bien que de qualité, n'atteint pas les sommets qu’on a atteints lorsque Vegeta a affronté ce même Broly. Dommage, car Gogeta est un personnage extrêmement apprécié.

Goku en 3DLe film n'échappe pas à la 3D

Puisqu’on est dans les points négatifs, continuons sur cette lancée. Graphiquement, le film est à la hauteur, avec un style “rond” plus proche des débuts de DBZ. Cependant, certaines scènes dénotent tout de même du reste, comme si deux équipes distinctes avaient travaillé sur le film. Certaines scènes en 3D sont étranges, à l’image d’un passage entre Broly et Gogeta. Pendant quelques secondes, il semblent se projeter dans un espace-temps différent qui est entièrement bleu. Difficile de savoir ce que les réalisateurs ont souhaité faire à ce moment.

Dernier point, peut-être plus subjectif, concernant la personnalité de Broly : ce n’est pas réellement un méchant avec un mauvais fond comme il pouvait l’être dans le premier film. Ici sa personnalité est plus nuancée. La porte est laissée grande ouverte pour la suite sur une possible relation amicale avec Goku. On verra ce que les scénaristes feront du personnage, mais espérons qu’il ne soit pas laissé de côté, à l’image de Gohan qui devient ridicule dans la série Dragon Ball Super. Broly est un personnage à part dans la série Dragon Ball et extrêmement populaire. Son traitement devrait donc être à la hauteur de son statut de saiyen légendaire.

Broly petitLa vie est dur pour Broly sur sa planète

Dragon Ball Super : Broly est sans aucun doute un très bon film Dragon Ball. Le nouveau scénario présenté reste cohérent par rapport à l’univers Dragon Ball. Le combat final est très bien réalisé avec quelques moments qui font partie peut-être des meilleures scènes de tout ce qu’on a vu dans l’anime. Dommage que quelques points noirs viennent prendre part à la fête, sinon on aurait tenu le meilleur film DB réalisé! La rapidité c’est bien, mais quelques temps morts permettent d’ajouter une dimension supplémentaire à la scène d’action. Peut-être que cinq ou dix minutes supplémentaires auraient été judicieuses pour temporiser un peu et également rendre justice à certaines scènes trop vite expédiées (coucou Bardock). Dragon Ball Super : Broly reste néanmoins de qualité et est le genre de film qui s'apprécie encore plus au cinéma.

Dragon Ball Super : critique 2/2

L’anime Dragon Ball Super s’est terminée le 25 mars 2018, après quasiment quatre années de diffusion et 131 épisodes. Un premier bilan très mitigé avait été établi dans l’article “Dragon Ball Super : Critique” . Lors de la rédaction de cet article, la série animé était à la moitié de sa diffusion. Quelle conclusion peut-on donner désormais?

Dragon Ball Super fait au total 131 épisodes. A 70 épisodes, on avait établi que la série DBS n’était pas exceptionnelle et qu’on était loin du niveau d’un Dragon Ball ou d’un DBZ. Soyons clairs dès le début, la deuxième partie de DBS ne relève pas le niveau de la première partie. Après 70 épisodes, on avait eu le droit à 4 arcs (Goku Vs Beerus, Golden Freezer, tournoi entre univers 6 et 7, Black Goku). La seconde partie est composée d’un seul arc : le tournoi multi univers. C’est donc l’arc le plus long mais aussi le plus décevant par rapport au potentiel du scénario.

Une battle Royale mais chacun son tour

Sur le papier, le concept est plaisant. Il s’agit d’un tournoi d’arts martiaux composé de plusieurs équipes représentant leur univers. Le dernier combattant en lice fait gagner son équipe et donc son univers. La récompense est double et non négligeable : la possibilité de faire un voeu au dragon grâce aux supers dragonballs mais surtout d’épargner son univers d’une destruction certaine. En effet, Zeno détruira les univers perdants sans négociation possible. C’est littéralement ce qu’on peut appeler un génocide. L’enjeu est donc énorme et surpasse donc toutes les menaces que Goku ait eu à affronter. Malheureusement le déroulement du scénario n’est pas à la hauteur de l’enjeu. S’il y a bien une critique à retenir c’est que, malgré cette épée de damoclès au dessus de chaque participant, le manque de tension est omniprésent. Les univers sont effacés un à un par Zeno dans l’indifférence quasi-générale. Des milliards de personnes se retrouvent effacés de toute existence sans que personne ne tente de se rebeller contre Zeno ou son bras droit le grand prêtre. Perdu pour perdu, autant essayer dans un élan de désespoir de tenter l’impossible. Que nenni, à la place, les personnes effacées sont presque heureuses de mourir, à l’image de l’univers de Ribrianne où toute la population meurt dans la joie et la bonne humeur, parce que l’amour est plus fort que tout. La morale est belle, mais à ce niveau, c’est juste de la stupidité.

Zeno et le grand prêtre
Aucune rebellion face au grand prêtre ou Zeno malgré leurs actes.

Hypotension

Ce manque de tension se retrouve bien entendu dans les différents combats qui ne sont toujours pas au niveau des séries Dragon Ball précédentes. Chorégraphies faiblardes, manque d’intensité et sensation de puissance inexistante pourraient être la marque de fabrique de DBS. Heureusement que quelques épisodes relèvent le niveau mais c’est trop anecdotique pour être soulevé. Le problème de la cohérence des puissances est toujours présent. C’est presque la marque de fabrique de la série. On pourrait même renommer le titre de la série en Dragon Ball Super Incohérence. Il faut donc y faire abstraction pour ne pas se gâcher le visionnage pour les fans de la première heure. L’exemple le plus parlant est la récupération de Goku en cinq minutes chrono (et sans senzu) après s’être transformé en Ultra Instinct et s’être vidé de toute son énergie. Il répétera cette opération deux fois pendant le tournoi qui fait 40 minutes au total. D’ailleurs un épisode de 20 minutes équivaut à peu près à une minute dans le tournoi. Un clin d’oeil au compte à rebours de cinq minutes lors de la destruction de la planète Namec par Freezer? DBZ avait aussi de nombreuses faiblesses mais la dimension est tout autre avec Dragon Ball Super.

Gohan où t’es?

Le début de l’arc laisse penser que Gohan va revenir sur le devant de la scène. Il reprend son entraînement avec Piccolo et très vite il retrouve son niveau d'antan en re-devenant “Mystic Gohan”. D’ailleurs le mode mystic semble devenir une transformation à part entière. Sa coupe de cheveux diffère légèrement entre sa forme normale et sa forme mystique. Bref, avec sa puissance retrouvée on se dit que Gohan va jouer un rôle majeur dans ce tournoi, d’autant plus qu’il est nommé capitaine de l’équipe de l’univers 7. La désillusion est grande puisque Gohan lutte contre des personnages plutôt faibles, comme par exemple les deux nameks de l’univers 6. De plus Gohan n’est pas spécialement mis en valeur lors de ses combats. Le fils de Goku est clairement sous exploité et mis à l’écart par les scénaristes.

Gohan
Gohan est sous-exploité

C’est un autre personnage qui est étonnamment mis en valeur lors de ce tournoi alors qu’on ne l’attendait pas. Il s’agit de C17 qu’on avait plus vraiment vu depuis l’arc Cell. Sur Terre, il est devenu garde forestier et protège la faune et la flore de braconniers sur une petite île isolée et non-habitée. On ne sait pas trop comment mais il est devenu infiniment plus fort, à tel point qu’il semble être devenu le numéro trois derrière Goku et Vegeta. Il rivalise sans peine avec le SSB de Goku et durant le tournoi, il affronte la plupart des guerriers les plus puissants comme Jiren et Toppo en leur tenant tête. Pourquoi C17 est autant mis en valeur par rapport à Gohan ? Grande question. En tout cas c’est C17 qui remporte le tournoi grâce à son intelligence et ses techniques originales et qui donc obtient le privilège de faire son voeu.

L’ultra instinct

Le tournoi multi univers apporte une transformation inédite : l’ultra instinct. Sous ce nom se cache la forme ultime qu’un combattant peut obtenir puisque même Beerus arrive en partie à atteindre cet état. Il y a l’ultra instinct “défensif” qui est la forme la plus facile à obtenir et l’ultra instinct “offensif” plus dur à maîtriser.  Bien entendu si les deux côté sont maîtrisés alors l’ultra instinct est complet. Dans ce mode, les mouvements ne sont plus contrôlés par le cerveau pour esquiver ou attaquer par exemple, mais directement par les membres eux-mêmes de façon inconsciente. On évite alors la perte de temps de la transmission de l’information ainsi que des mouvements inutiles et donc on gagne en efficacité. Le concept est intéressant sur le papier et les épisodes avec l’Ultra Instinct sont parmi les meilleurs de cet arc et relèvent clairement le niveau très moyen de l’ensemble.

En revanche, la première transformation de Goku en Ultra Instinct manque d’intensité et d’émotions comme toutes celles de DBS finalement. Malgré tout, c’est peut-être la moins ratée ou la plus réussie de DBS. A vous de voir si vous voyez le verre à moitié plein ou à moitié vide.

 

Goku en Ultra Instinct
L'ultra instinct de Goku

Un point sur le manga

Le manga et l’anime prennent toujours chacun un chemin différent et c’est peut être encore plus vrai dans cet arc. La ligne directrice est toujours identique entre les deux supports mais le déroulement est fortement différent. C’est presque deux histoires différentes. Encore une fois, le manga est bien supérieur à l’anime par rapport à deux points.

Le premier est que le manga est plus cohérent que l’anime et n’oublie pas que Dragon Ball est un vieux manga avec tout un univers qui a été développé sur 42 volumes. Toyotaro en charge du manga essaie de faire avec le matériel qu’on lui donne en limitant la casse.

Le second point est que le manga ne s’attarde pas sur des détails ou des personnages qui ne sont pas intéressants. On peut citer l’exemple de Ribrianne qui dans l’anime prend une part beaucoup trop importante. Elle est présente dans de nombreux épisodes alors que son développement n’a que peu d’intérêt. Dans le manga elle est balayée en quelques pages et c’est bien plus agréable comme ça. D’ailleurs le manga élimine très rapidement tous les combattants qui ne sont pas au niveau comme des pions, à tel point que plusieurs univers sont éliminés dans un même chapitre. C’est même trop rapide par moment à l’image du combat contre Gohan et Kefla qui n’est même pas montré et qui pourtant aurait pu être intéressant. On sent que le manga doit être bouclé rapidement avant la sortie du film sur Broly.

Néanmoins, si si vous avez un support à choisir, privilégiez le manga à l’anime sans aucune hésitation.

 


Gohan VS Kefla

Le combat Kefla contre Gohan est baclé dans le manga


Conclusion

Vous l’aurez compris Dragon Ball Super n’est pas à la hauteur des espérances si l’on se tient uniquement à l’anime. Lenteur, manque d’émotion, histoire bancale : voilà quelques un des mots qui peuvent résumer DBS. En revanche, le manga est lui plutôt correct et réconciliera les fans de la première heure.

Les puissances dans Dragon Ball Super

               

La nouvelle série Dragon Ball Super (DBS) apporte tout un lot de nouveautés dans l’univers Dragon Ball : nouvelles transformations, nouveaux Dieux, nouveaux ennemis et nouveaux lieux. C’est ce que nous attendions depuis une vingtaine d’années suite à la fin de DBZ (DB GT n’a jamais existé). Mais DBS apporte également de nombreux problèmes divers qui ont été évoqués dans cet article. Je vous invite fortement à le consulter en prérequis avant de continuer.


Brièvement et pour les retardataires, les deux principaux problèmes de cette nouvelle série sont les suivants :

  • le manque d’aspect dramatique des épisodes. Les enjeux des combats     semblent faibles ou amenés avec trop de légèreté. D’autant plus que ces mêmes combats ont peu d’intensité par rapport aux deux séries précédentes que sont DB et DBZ.

  • des problèmes de cohérence gênants vis-à-vis de l’univers de Dragon Ball. C’est notamment le cas sur les forces des personnages.

Nous allons donc nous pencher sur ce dernier point relatif aux puissances. Ce sujet nourrit souvent de nombreux débats auprès des fans.


Des chiffres et des lettres ...

Une des nouveautés de Dragon Ball Z a été l’introduction du scouter par l’armée de Freezer. Ce petit dispositif bien pratique, faisant office de lunette, permet d’évaluer le niveau de puissance de n’importe quelle personne. Grâce à cette pirouette scénaristique, nous avons pu précisément suivre l’évolution des forces des différents personnages pour apprécier à juste titre les différences de niveaux de chacun. Au début de DBZ, lors de l’arrivée de Raditz, les mesures se situaient autour de quelques centaines d’unités. Petite parenthèse, l’unité de mesure des puissances d’un scouter est tout simplement appelé unité; difficile de faire plus simple.


5 unités
Un homme lamba possède 5 unités

C’est à la première apparition de cet appareil, qu’on a pu chiffrer précisément la différence de force entre un homme lambda et des guerriers comme Goku, dotés de pouvoirs extraordinaires. Un homme armé d’un fusil, possède une puissance de 6 unités, alors que Goku, lors du combat contre Raditz avoisinait les 400. Très rapidement, les forces ont évolué de façon significative lors du combat face à Nappa et Vegeta pour arriver autour de la dizaine de milliers d’unités. Puis sur Namek, la courbe des puissances a évolué de façon exponentielle pour atteindre des niveaux difficilement représentables humainement. En effet, la barre de la centaines de millions d’unités est dépassée lors de l’apparition du super saiyen. C’est à ce niveau du scénario que les chiffres des puissances ont officiellement disparu des radars avec la destruction des scouters. Et puis honnêtement, il faut bien avouer qu’un nombre avec trois zéros est facilement représentable mais qu’un nombre composé de plus six zéros est plus difficile à appréhender. L’abandon des chiffres est donc justifié.

Evolution de la puissance de Goku

Evolution de la force de Son Goku en unités

(impossible de tracer la courbe complète car elle finirait 100 mètres au dessus de votre écran pour le SSJ)


Pendant l’époque des cyborgs, il fallait se fier au ressenti des personnages pour avoir une indication de la puissance des différents protagonistes. Nous sommes dans l’âge d’or de Dragon Ball Z ou le super saiyen fait figure de référence. Un terrien comme Krilin ne pèse rien par rapport à un Cell possédant la force de SSJ. C’est comme comparer une Porsche face à une trotinette si l’on fait une analogie parlante. D’ailleurs, il y a une scène représentative de cette différence de force : sous sa deuxième forme d’évolution, Cell se fait attaquer par Krilin qui le frappe plusieurs fois de toutes ses forces; la créature ne réagit pas du tout aux différents coups du terrien comme s’il s’agissait d’une vulgaire mouche.

Ce moment de l’histoire dans DB où Cell évolue deux fois pour atteindre sa forme parfaite est intéressante à plus d’un titre : par rapport aux raisons évoquées ci-dessus, mais aussi pour comprendre qu’il existe des niveaux de force différents entre plusieurs SSJ1. La force de Vegeta après son entraînement dans la salle de l’esprit et du temps est bien plus importante qu’avant, alors qu’il est toujours en SSJ. Il a gagné facilement son combat face à Cell en deuxième forme, alors qu’il aurait perdu facilement ce même combat avant son entraînement intensif malgré son niveau de SSJ. Bref, on apprend qu’un SSJ1 n’est pas la transformation parfaite et qu’il est toujours possible d’évoluer : avoir encore une plus grande force et même atteindre une transformation supérieure, le SSJ2.


Vegeta contre CellVegeta plus fort qu'un simple SSJ


La dernière partie de DBZ n’apporte pas vraiment de nouveauté sur ce plan-là. Oui, il y a encore une nouvelle transformation que seul Goku atteint ; mais on est dans la continuité de ce qui s’est fait auparavant (à l’exception de Gohan et son fameux mode mystique équivalant plus ou moins à un SSJ3). D’ailleurs cela pourrait parfaitement être la transformation ultime qui indiquerait que la boucle est bouclée. En effet, à ce stade le saiyen retourne sous sa forme initiale. C’est un peu le même principe au judo : la ceinture d’un débutant est de couleur blanche et la ceinture la plus élevée est aussi blanche signifiant que l’apprentissage n’est jamais terminé.


La différence était déjà gigantesque entre un terrien et un super saiyen. Désormais, le fossé entre les saiyens et les autres est astronomique. Ces derniers ne participent plus aux combats et se contentent d'observer de (très) loin.


Bien que l’univers de Dragon Ball soit totalement fictif et irréaliste, Toriyama avait posé des bases logiques qu’il respectait. Si nous excluons le mode mystique bien particulier, la logique est la suivante :


forme normale <<< SSJ1 <<< SSJ2 <<< SSJ3

C’est presque une loi fondamentale de physique, mais relative à Dragon Ball. C’est en quelque sort le E=MC2 de Dragon Ball.

 

Et là, le drame arrive !


Tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais un beau jour, Dragon Ball Super arrive en apportant son lot de transformations. On introduit alors le super saiyen god. Son niveau est bien supérieur à un SSJ3 et sa puissance est censée être comparable à celle d’un Dieu. La petite nouveauté est que la force d’un Dieu ne peut être ressentie et que donc l’énergie émanant d’un SSJG est nulle. Plutôt pratique pour combattre efficacement et la justification reste tout à fait réaliste dans l’univers de Dragon Ball. Chacun se fera son propre avis sur la réussite des deux nouvelles formes ajoutées par DBS : le SSG comme évoqué précédemment et le super saiyen blue (SSB).

Le problème est plutôt lié à l’utilisation de ces nouvelles évolutions et également des anciennes. Logiquement on devrait se dire que la comparaison suivante est établie :


forme normale <<< SSJ1 <<< SSJ2 <<< SSJ3 <<< SSG <<< SSB


En réalité nous avons parfois :

forme normale = SSJ = SSJ2 < SSB (le SSJ3 et le SSG sont eux aux ordures car presque pas utilisés)


D’autres fois nous avons :

forme normale = SSJ = SSJ2 = SSB (les autres transformations sont maintenant passées  à la déchetterie)


Ou même :

forme normale = SSJ = SSB (difficile de vraiment savoir si le SSJ2 est utilisé à certains moments car les graphistes ne semblent pas toujours respecter les subtilités de cette forme)


Vous l’aurez compris, les scénaristes font ce qu’ils souhaitent en fonction de leur humeur du moment. A vous maintenant de réaliser votre propre comparaison selon vos propres critères. Dans Dragon Ball Super tout est possible.

 

Goku contre HitGoku en forme normale rivalise avec Hit


La règle établie à l’origine a totalement disparue et les rapports de puissance entre les différentes transformations sont devenues très flous. L’illustration parfaite à lieu lors du combat entre Hit et Son Goku. Ce dernier débute le combat sous sa forme normale et arrive très vite à rivaliser avec son adversaire, capable d’arrêter le temps et possédant un pouvoir similaire à un SSB. Si on suit une certaine logique, Goku n’aurait jamais pu rivaliser avec Hit sans utiliser ses transformations car sous sa forme normale, il n’est tout simplement pas aussi rapide qu’en SSB. En plus Vegeta en SSB avait lamentablement échoué face à Hit. Si nous essayons de reprendre les chiffres des puissances, la différence de force devrait être de plusieurs centaines de millions (voire de plusieurs milliards d’unités) entre Goku non transformé et Hit. Mais bizarrement, lorsque Goku se décide à utiliser son SSB, nous peinons à voir le changement. Il ne semble pas vraiment avoir gagné en efficacité. Par comparaison dans Dragon Ball Z, entre un SSJ1 et un SSJ2, la différence de comportement était clairement visite. Seul Gohan rivalisait avec Cell. C’était la même chose entre un SSJ2 et un SSJ3. Goku tenait tête à Majin Buu et aurait pu le détruire alors que Vegeta était clairement dominé (d’ailleurs il meurt). C’était clair, simple et efficace. Dans Dragon Ball Super, c’est flou et complexe


Cette complexité est à l’image du SSG et du SSB. Le SSB est apparu après seulement une vingtaine d’épisodes et le SSG a tout de suite été abandonné. Le problème est que la différence de force entre les deux stades ne crève pas l’écran. Nous avons franchement l’impression que le mode blue a été créé car le mode god ne convenait pas aux auteurs en terme de design.


Le manque d'entrainement...

Laissons les saiyens de côté et concentrons-nous désormais sur les personnages secondaires. Eux-aussi, ont des problèmes avec leur niveau de force. Prenons l’exemple de Krilin qui se fait blesser par une balle de revolver en voulant arrêter des malfrats. Cette action se passe dans un épisode de transition entre l’arc Zamasu et le tournoi inter-univers. Comment une balle peut-elle blesser Krilin, qui est un guerrier puissant doté d’une force de plusieurs dizaines de milliers d’unités? A seulement 10 unités, lors du début de Dragon Ball, Goku ne craignait pas vraiment les balles. Dix unités de force sont suffisantes pour avoir un corps aussi solide que du granit. Dragon Ball Super justifie la blessure de Krilin par un manque d'entraînement. Ce n’est pas le manque d'entraînement qui est à remettre en cause. La force de Krilin a certainement baissé puisqu’il se consacre à une vie de famille classique depuis plusieurs années. Cependant elle n’a pas pu revenir à seulement 10 unités ou moins. C’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas.


Krilin policier
Une balle de revolver blesse Krilin


L’autre exemple est celui de Piccolo qui est incapable de battre Frost ou Freezer. Rappelons que Piccolo est plus puissant qu’un simple SSJ comme nous avons pu le voir lors de l’arc narratif des cyborgs. Ici l’excuse du manque d'entraînement ne tient pas, car Piccolo a le combat dans le sang. C’est un guerrier qui n’a pas vraiment d’autres raisons de vivre que de devenir toujours plus fort. On imagine bien que durant les années de paix, il a continué à évoluer de son côté à l’inverse d’un Krilin ou d’un Gohan …


La transition est idéale car le sujet Gohan est aussi problématique dans Dragon Ball Super. Rappelez-vous de Gohan : sa force monstrueuse et sa classe légendaire. Dans DBS, il ne s’agit que d’un lointain souvenir. Gohan est littéralement mal traité par les différents ennemis (au moins jusqu’à l’arc inter-univers) et n’a plus aucune valeur auprès des scénaristes. C’était pourtant l’une des personnes les plus fortes après le combat contre Majin Buu. Ici aussi, l’excuse du manque d'entraînement est la cause de sa faiblesse. A tel point que Freezer l’humilie, alors que celui-ci n’est que dans sa forme basique ; c’est-à-dire sa forme la plus faible avant toute transformation. Donc Freezer est normalement loin d’avoir le niveau pour rivaliser contre un SSJ. La justification du manque d'entraînement de Gohan ne tient pas. Il avait déjà eu une grande période de repos entre les arcs narratifs de Cell et Buu. Pendant ces sept années, le jeune garçon avait effectivement perdu un peu de force. Vegeta l’avait noté et ne s’était pas gêné pour lui faire remarquer lors de l’affrontement contre Dabla. Cependant, Gohan était toujours capable de se transformer en SSJ2. Dans DBS, le laps de temps est plus court et pour résumer rapidement, il passe d’un SSJ3 (en terme de force) à un SSJ1. En plus, il se fait battre par Freezer. Cherchez l’erreur …


Gohan contre FreezerL'humiliation de Gohan (tiré du film)

Akira Toriyama avait construit un univers plutôt cohérent dans Dragon Ball en réussissant à suivre une certaine logique dans la course à la puissance. Dans Dragon Ball Super toutes ces règles ont plus ou moins été bafouées sans avoir en retour une justification acceptable. Difficile de savoir qui est vraiment derrière Dragon Ball Super. Toriyama a clairement annoncé dans une interview que ses souvenirs lui font défaut[1], mais il n’est certainement plus seul à écrire le scénario. L’impression ressentie quand on visionne DBS est que les auteurs ne maîtrisent pas totalement leur sujet. Même DB GT était plus logique sur le sujet des puissances malgré d’autres nombreux problèmes. Heureusement que le manga Dragon Ball Super est mieux ficelé par rapport à la série animée. Cela se traduit concrètement par une cohérence des puissances mieux respectée et des justifications beaucoup moins hasardeuses.

Dragon Ball Super : critique 1/2

Près de deux ans après le début de Dragon Ball Super avec 70 épisodes pour l’anime et une vingtaine de chapitres pour le manga, il est l’heure de faire un premier bilan.

Deux histoires parallèles

L'arc Black Goku est pour l'instant le meilleurL'arc Zamasu/Black Goku est pour l'instant le meilleur

Tout d’abord, il faut clairement faire une distinction entre le manga et l’anime car les deux ont des différences fondamentales. Dans les années 80-90, les dessins animés Dragon Ball et Dragon Ball Z étaient des adaptations fidèles du manga du même nom. Les différences entre les deux supports étaient relativement minimes. La série animé ajoutait quelques longueurs dans le déroulement mais respectait scrupuleusement l'histoire d’origine. On peut citer comme exemple représentatif les fameuses 5 minutes du combat Goku VS Freezer qui ont duré plusieurs épisodes de 20 minutes. La série animé ajoutait également quelques “filler” ou “HS” surtout dans Dragon Ball Z. Il s’agissait d’épisodes entiers totalement originaux racontant des histoires plus ou moins longues. Par exemple, l’arc Garlic Jr n’existe pas dans le manga. Il en est de même pour l’épisode dans lequel Goku et Piccolo passent leur permis de conduire qui est aussi une invention de la Toei (le studio d’animation derrière la série).


Dragon Ball Super (DBS) suit un schéma plus étrange. Le manga et la série suivent deux chemins distincts. Globalement, il s’agit plus ou moins de deux histoires parallèles à l’image du concept derrière Dragon Ball Super et de ses univers parallèles. La trame de l’histoire est la même mais des différences notables sont visibles dans le déroulement des actions. Il en résulte qu’on peut clairement avoir une préférence pour l’un ou l’autre support du fait des scénarios légèrement divergents.


Les principales différences entre les deux Dragon Ball Super

Après 70 épisodes, Dragon Ball Super a déjà passé quatres arcs narratifs:
    - le premier sur la découverte de Beerus.

    - le second sur Golden Freezer.

    - le troisième sur le tournoi entre les univers 6 et 7.
    - le quatrième sur Black Goku.

La série reprend donc les deux films “Battle of God” et la “résurrection de F” en modifiant quelques aspects de l’histoire. Le scénario est assez similaire avec un rythme plus lent et quelques actions et endroits différents par rapport aux films. Entre chaque arc, se trouve également quelques épisodes de transition avec des histoires courtes d’une qualité souvent bien moindre que le reste.

Golden Freezer dans Dragon Ball SuperL'arc Golden Freezer n'est pas présent dans le manga

Au niveau du manga et au bout de 20 chapitres, il n’y a eu que trois arcs :
    - le premier sur la découverte de Beerus.

    - le second sur le tournoi entre les univers 6 et 7.

    - le troisième sur Black Goku.

La parution du manga est limitée à seulement un chapitre par mois donc son rythme de parution est bien plus lent par rapport à l’anime. Pour ne pas être trop en retard, , il a certainement été décidé de ne ne pas s’étendre sur l’arc Golden Freezer.

 

Le début de Dragon Ball Super qui reprend les deux films évoqués précédemment n’a donc que peu d’intérêt lorsqu’on les connaît déjà. Il aurait peut-être été plus judicieux de commencer DBS après le déroulement de ces longs métrages. Les arcs narratifs suivant sont en revanche plus intéressants puisque inédits. Pour le moment c’est l’histoire concernant Black Goku qui est supérieure au reste. Le concept des multiples univers est bien exploité. Cela va même tellement loin qu’on s’y perd avec les divers mondes parallèles créés du fait des multiples voyages dans le temps. La partie avec tournoi entre les univers 6 et 7 est quant à elle de moins bonne qualité. Seul le dernier combat entre Goku et Hit se distingue. Les adversaires des premiers combats sont assez faibles par rapport à Goku et Vegeta. On se demande pourquoi les deux saiyens ont des difficultés à vaincre la plupart des adversaires.

Quel est le meilleur support?

Goku et Vegeta en SSJBLe manga est meilleur que l'anime

Soyons clair dès maintenant, Dragon Ball Super n’est pour l’instant pas au niveau du manga ou de la série d’origine. C’est encore plus net avec la série Dragon Ball Super qui est d’une qualité inférieure au manga du même nom. Si vous souhaitez vous y mettre sans trop investir de temps, préférez nettement la lecture du manga. Le principal problème de Dragon Ball Super, si l’on essaye de rester objectif, est le manque d’émotion qu’apporte l’oeuvre. Tout est trop lisse. Il y a un manque d’intensité et d’enjeux dans les affrontements. Les combats ne sont donc pas au niveau des grandes batailles qui ont été livrées précédemment. Même l’arc Buu qui est souvent cité comme maillon faible de l’ancienne série est supérieur. Pour illustrer ces propos, on peut évoquer les nouvelles transformations qu’apporte DBS. Les premières transformations du Super Saiyen God ou du Super Saiyen Blue ne sont en rien mémorables alors que ce genre de scènes a toujours été important dans le passé et marquait souvent un tournant dans Dragon Ball:
    - la transformation rageuse de Goku en SSJ après la mort de Krilin
    - la transformation de Gohan en SSJ2 avec les larmes aux yeux
    - la transformation surprise de Goku en SSJ3 suite à son show devant Buu.

 

Dans Dragon Ball Super, l’émotion procurée par ces nouvelles transformations est totalement absente. Malgré des niveaux de puissances dépassant l’imagination on a l’impression que rien n’a changé mise à part la couleur des cheveux. En plus, le respect des niveaux de puissances est souvent mis à défaut. Il est souvent difficile de ressentir la différence entre un simple SSJ et un SSB dans certains combats alors qu’il existe un gouffre entre ces deux stades.

De plus, de nombreux éléments témoignent d'un manque de cohérence sur certains aspects du scénario avec des explications parfois douteuses. On peut citer par exemple, la fusion des potalas qui n’est finalement plus permanente, l’extrême faiblesse de Gohan alors qu'auparavant il était peut-être le numéro un, ou les différentes couleurs des nouvelles transformations (rose, rouge, bleu et après?). La stupidité de Goku est aussi parfois énervante. Au début de Dragon Ball, il est très naïf par sa méconnaissance des Hommes et cela crée des situations burlesques. Mais en vieillissant et au fil de ses multiples aventures son expérience et sa sagesse ne sont plus à démontrer. Dans Dragon Ball Super c’est un grand retour en arrière puisqu’il semble totalement dénué d’intelligence.

Le Kaioken blue de GokuLe kaioken n'apparaît pas dans le manga

Le manga Dragon Ball Super rattrape plusieurs mauvais points de la série dont certains évoqués ci-dessus. Son histoire est mieux construite, plus cohérente et mieux justifiée. C’est pourquoi le manga est supérieur à la série animé dans tous les domaines. En plus il n’y a pas de chapitre de remplissage entre les arcs comme il peut y en avoir dans l’animé. L’histoire du manga est condensée avec peu de temps mort. Comme évoquée précédemment, la trame du scénario est similaire mais il peut y avoir parfois des différences notables par rapport à la série. Par exemple le kaioken SSB n’est jamais évoqué ou utilisé dans le manga (jusqu’à maintenant tout du moins).

Dragon Ball Super n’est finalement pas au niveau de Dragon Ball Z, même si on peut juger sans trop s’avancer qu’il est supérieur à Dragon Ball GT. Seul l’avenir nous le dira. Malgré ses défauts on y trouve tout de même quelques moments mémorables comme le très bref moment avec Vegetto qui donne clairement des frissons, digne de la grande époque Dragon Ball avec un duel magnifique à la clé. A choisir entre le manga et l’animé n’hésitez pas à lire le manga malgré son rythme de publication frustrant, il est d’une qualité supérieure.

Retrouvez la critique de la seconde partie de Dragon Ball Super: rendez-vous sur Dragon Ball Super : critique 2/2.


Dragon Ball Super

Dragon Ball Super est une nouvelle série animée mais aussi un manga qui est la suite de Dragon Ball Z. La nouvelle est tombée le 28 avril 2015 et a fait l'effet d'une bombe pour les amateurs de mangas. Dragon Ball Super se déroule quelques temps après le combat contre Majin Buu mais bien avant la fin de Dragon Ball Z.

Dragon Ball Super

Dragon Ball SuperLe début de diffusion est prévue pour le 5 juillet à 9h00 sur la chaîne de télévision japonaise Fuji TV à la place de Dragon Ball Kaï et le premier. Le premier chapitre du manga a été publié le 20 juin 2015 dans le V-Jump. Au départ le nombre d'épisodes annoncés étaient de 100 mais finalement le nombre d'épisodes prévus est pour l'instant encore inconnu. Cela dépendra certainement du succsè ou non de la série. Akira Toriyama est toujours de la partie. Il supervise le projet et est également derrière le scénario.

Le scénario de Dragon Ball Super

L'histoire de Dragon Ball Super fait suite au combat face à Majin Buu. Cela suppose alors que Dragon Ball GT sera encore une fois éclipsé et donc définitivement abandonné. Les deux derniers films DBZ n'en tenant déjà pas compte. En revanche, on sait que les événements qui ont lieu dans "Battle of Gods" et "La résurrection de F" sont bien pris en compte puisqu'un nouveau dieu nommé Champa a été révélé qui n'est autre que le frère de Beerus. Il s'agit  d'un des dieux faisant partie des 12 univers évoqués dans « Battle of Gods ». Le scénario tournera autour de ces multiples univers et que des voyages entre ces univers auront lieu et notamment dans le sixième qui est l'univers de Champa. Goku et ses amis participeront à un tournois inter univers s'articulant autour de super dragon balls qui ont la caractéristique d'être de la taille d'une planète.

Le premier chapitre du manga et le premier épisode de la série se déroulent avant le film Battle of Gods. Goku s'est lancé dans l'agriculture pour rapporter de l'argent. Les économies du Guymao, le père de Chichi étant épuisée, Goku n'a pas eu le choix de travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. Quelques épisodes vont sortir avant que les évenements des deux derniers films soient prisent en compte. L'histoire devrait rapidement arriver après le déroulement de ces films. Par contre on note par rapport aux films déjà une énorme incohérence. Beerus, le dieu de la destruction est réveillé et ne connaît pas Goku. Dans le film, Beerus sort de son sommeil de quelques années et va à la rencontre de Goku très peu de temps après. Peut-être que les deux derniers films sortiront de la trame principale comme c'était le cas avec les anciens films Dragon Ball et que la série ne reprendra que quelques éléments ici et là.

Concernant le manga, il n'est pas dessiné par Toriyama et est légèrement différent de la série animé. C'est Toyorato qui est en charge du dessin pour le manga. Pour rappel, il est derrière les chapitres de la Résurection de F et d'un fan manga assez célèbre connu de la communauté et nommé Dragon Ball AF. Globalement, l'histoire est la même mais certains évenements se passent différemment . Par exemple, dans le manga Goku n'utilise pas le Kaioh Ken en Super Saiyen Blue dans son combat face à Hit contrairement à l'animé.

Il ne reste plus qu'à espérer que Dragon Ball Super soit à la hauteur de l'attente et qu'il ne soit pas un Dragon Ball GT bis. Ces derniers temps de nouvelles adaptations de mangas datant des années 80/90 sont sorties sans convaincre le public. On peut citer pour l'exemple un certain Saint Seiya Omega.

A noter que Dragon Ball Super est diffusé en France à partir de 2016 sur la chaîne Toonami dans une version très censurée.

Premier teaser de Dragon Ball Super

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